“Sais-tu que tu peux guérir
de tes abus sexuels ?”
Je croyais que j’avais une vie normale puisque j’étais fonctionnelle.
Diplômée en travail social, j’étais dans une relation amoureuse stable, engagée et saine, nous étions propriétaire de notre première maison.
Et puis, à 24 ans, après la naissance de mon premier enfant, cette pensée est devenue persistante et obsédante :
Je ne jouis pas de la vie comme je pourrais.
J’entendais de plus en plus cette petite voix en moi qui me réclamait de vivre le plein potentiel orgasmique de la vie : jouir ma vie, en profiter pleinement, la savourer, être présente et joyeuse. À quoi ça sert de tout avoir si je ne peux pas le savourer pleinement parce que je me retiens, parce qu’il y a des blocages en moi.
Cette sensation interne, ce mal-être intérieur, ce DÉSIR pour du mieux a été le point de départ d’un voyage magnifique et difficile, libérateur et parsemé d’embûches. J’ai donc débuté un cheminement de Guérison à travers duquel j’ai essayé toutes sortes d’approches, d’outils, de modalités de Guérison.
20 ans et 100 000$ plus tard, je suis guérie de l’inceste vécue.
Je sais ce qui permet la Guérison et ce qui ne la permet pas.
Les 3 côtés de la médaille :
✅Intervenante auprès des femmes qui ont vécu des violences
✅Intervenante auprès des agresseurs incarcérés
✅Guérie de l’inceste que j’ai vécue
Ma Mission est d’aider les Femmes intensément Désireuses de Guérir de leurs Abus Sexuels, en allant au fond des choses avec des méthodes hors-norme.
Au-delà de la résilience…
La résilience permet de te développer MALGRÉ les abus sexuels que tu as vécus.
LA GUÉRISON VA AU-DELÀ.
Elle te permet d’enlever tous les MALGRÉ …
Tu peux retrouver QUI tu étais AVANT les abus sexuels que tu as vécus.
“Ben voyons Sandra, j’ai 46 ans, je ne serai plus jamais une fillette de 7 ans, une ado de 14 ans.”
Tu as bien raison, on n'aura plus jamais 3-4-5-6 ans. C'est vrai.
Mais ce qui caractérise l'enfance est encore là, en toi. C'est toi qui a mis des cadenas dessus pour ne plus ressentir.
Exemple : T'as 4 ans. Tu te promènes les fesses à l'air parce que tu aimes bien cette sensation de liberté et de vent sur ta peau. Tu vois ton papa assis dans le salon. Tu te jettes dans ses bras avec enthousiasme, parce que tu aimes bien ton papa.
Il t'agresse sexuellement.
Du haut de tes 4 ans, tu fais du sens comme tu peux avec cette situation. Comme les papas sont des héros pour les petites filles de 4 ans, tu te dis que ça doit bien être de ta faute, puisque ça ne peut pas être de sa faute à lui.
Tu te dis que c'est cette sensation de liberté nu fesse qui t'a causé des ennuis, que c'est dangereux de se lancer avec confiance dans les bras de quelqu’un, que l'enthousiasme est dangereux et que tu ne devrais plus agir comme ça.
Tu mets donc des cadenas sur ton enthousiasme, ton bonheur d'être nue fesse, ta confiance à courir dans les bras des gens toute ouverte, candide et innocente.
Ça se répète plusieurs pendant ton enfance, alors tu finis par cadenasser à double et à triple tour ce qui est là, en toi.
Mais C'EST encore là.
Tu peux retrouver tout cela en intégrant les blessures qui t'ont amenées à mettre des verrous.